2018, année de tous les dangers pour le marché bio ? Les Halles ou le Foirail ?

Nous voici arrivés à la nouvelle année

Vous l’aurez compris, il était temps de passer à la vitesse supérieure. De faire entendre un autre son de cloche que celui que de la mairie.

pourquoi ne pas aller aux HALLES ?

Si vous êtes client du marché bio, vous savez que l’on y trouve :

légumes, fruits, poissons, viandes, vins, pains, plats cuisinés, café, thé, fromage, commerce équitable, épicerie, huile d’olive, pâtisserie, etc..

Les acteurs sont : producteurs, revendeurs, transformateurs . Tous ont en commun de bien connaître les produits qu’ils vendent, de pouvoir renseigner leur clientèle sur la qualité de ceux-ci, d’être certifiés en bio. Ils sont regroupés au sein d’une association (AMB) qui compte aussi des clients parmi ses adhérents et au sein de son Conseil d’Administration.

Dans le projet des futures halles, cette unité disparaîtra : les revendeurs ne sont pas autorisés à s’installer, les producteurs auront leur « carré » au milieu d’autres producteurs non bio, les transformateurs devront louer un étal (le prix proposé a déjà fait fuir d’anciens étaliers des halles qui ne pourront y revenir).

Ainsi tout ce que vous trouvez à chaque marché sera disséminé un peu partout, voire aura disparu.

Alors au Foirail, oui mais où ? 

La restructuration de la place du Foirail fait l’objet de concours auprès d’architectes. Il y a deux ans environ, on nous a dit :  « 3 architectes ont été pressentis, puis 2 sont restés en lice. Vous serez contactés, ne vous inquiétez pas ».

Et bien justement, on s’est inquiété, car rien ne s’est passé comme on nous l’avait dit.

Aussi, avons nous fait des propositions. Une structure en dur (pas forcément fermée sur les côtés, où pourrait se tenir le marché deux matinées par semaine, elle pourrait se situer du côté parking actuellement. Cela permettrait d’ouvrir un espace tout en maintenant les arbres en place (parce que eux aussi sont en trop dans le prochain projet).

Évidemment, notre projet n’intéresse personne (et pourtant, on est moins cher que les architectes !). Il nous faut donc nous remobiliser pour nous faire entendre, et voici la suite : 1621 citoyens…